Le conflit Israël-Iran au cœur du sommet du G7 au Canada

Le conflit Israël-Iran au cœur du sommet du G7 au Canada

2025-06-16 19:03

(Alliance News) – L’escalade du conflit entre Israël et l’Iran devrait dominer les discussions alors que les dirigeants du G7 se réunissent ce lundi au Canada.

Le Premier ministre britannique Keir Starmer a déclaré que cette réunion, organisée à Alberta, serait l’occasion pour les alliés de plaider en faveur d’une désescalade dans un contexte « en évolution rapide » au Moyen-Orient. Donald Trump figure parmi les participants attendus.

Les dirigeants internationaux appellent au calme depuis les premières frappes israéliennes contre l’Iran survenues avant le week-end. Starmer s’est entretenu par téléphone avec Donald Trump, le président français Emmanuel Macron, le chancelier allemand Friedrich Merz, entre autres.

Lors d’une rencontre bilatérale dimanche soir à Kananaskis, au Canada, avec la Première ministre italienne Giorgia Meloni, Starmer a de nouveau appelé à « la retenue et à la désescalade ».

Dans le compte-rendu de l’entretien, un porte-parole de Downing Street a précisé : « Concernant la situation au Moyen-Orient, le Premier ministre a exhorté à la retenue et à la désescalade. »

« Le coût humain dramatique, ainsi que les conséquences économiques mondiales potentielles liées à la hausse des prix du pétrole, ne peuvent être sous-estimés, ont convenu les dirigeants. »

« Ils ont ajouté que ce sommet intervient à un moment crucial pour le monde et que les partenaires du G7 doivent œuvrer à une solution diplomatique. »

Lundi, l’Iran a lancé une nouvelle vague d’attaques de missiles, faisant au moins quatre morts et des dizaines de blessés.

Les services d’urgence israéliens ont signalé des projectiles et des éclats dans les régions nord et centrale du pays, notamment à Tel-Aviv, secouée avant l’aube par l’interception de missiles iraniens.

Dimanche, le ministère iranien de la Santé a indiqué que 224 personnes avaient été tuées depuis le déclenchement du conflit vendredi.

Les frappes israéliennes ont coûté la vie à plusieurs hauts gradés iraniens. Le Corps des gardiens de la révolution, qui contrôle l’arsenal de missiles balistiques du pays, a annoncé que le général Mohammad Kazemi, chef des services de renseignement, ainsi que deux autres généraux, faisaient partie des victimes.

Le gouvernement britannique a mis à jour ses conseils aux voyageurs dimanche, déconseillant tout déplacement en Israël en raison de la dégradation sécuritaire.

Le site du Foreign Commonwealth & Development Office avertit que « les assurances voyage pourraient être invalidées » en cas de non-respect de ces recommandations, qualifiant la situation d’« évolutive et comportant des risques importants ».

Interrogé sur l’existence de plans d’évacuation des ressortissants britanniques en Israël, un porte-parole de Downing Street a déclaré dimanche : « Nous surveillons toujours de près la situation et nos plans de contingence sont continuellement actualisés. »

L’agence Associated Press a rapporté dimanche que Donald Trump avait récemment opposé son veto à un plan israélien visant à éliminer le guide suprême iranien, l’ayatollah Ali Khamenei.

Trump a déclaré dimanche : « L’Iran et Israël devraient parvenir à un accord. »

« Nous aurons bientôt la paix entre Israël et l’Iran », a-t-il publié sur sa plateforme TruthSocial. « De nombreux appels et réunions sont en cours. »

Il a également déclaré à ABC News qu’« il est possible que nous soyons impliqués » dans le conflit.

Un sixième cycle de négociations entre les États-Unis et l’Iran sur le programme nucléaire iranien, prévu dimanche, n’a finalement pas eu lieu.

« Nous restons engagés en faveur du dialogue et espérons que les Iraniens reviendront rapidement à la table des négociations », a déclaré un haut responsable américain.

Le Royaume-Uni continue de plaider pour une désescalade. Starmer a confirmé samedi l’envoi d’avions de la Royal Air Force dans la région pour « appui de précaution ».

Dimanche matin, la ministre des Finances Rachel Reeves a précisé que l’envoi de ces avions « ne signifie pas que nous sommes en guerre ».

« Nous avons des actifs importants dans la région et il est normal d’envoyer des avions pour les protéger, c’est ce que nous avons fait. Il s’agit d’une mesure de précaution », a-t-elle déclaré à Sky News.

Les prix du pétrole ont bondi vendredi après les premières frappes israéliennes visant le programme nucléaire iranien, alimentant les craintes de hausse des prix au Royaume-Uni.

La chancelière a indiqué à la BBC que le gouvernement britannique n’était « pas complaisant » et « surveille la situation de très près ».

Selon un porte-parole du ministère iranien de la Santé, en plus des 224 décès, 1 277 personnes ont été hospitalisées. Il affirme que plus de 90 % des victimes sont des civils.

Par Caitlin Doherty, rédactrice politique adjointe

Press Association: News

Source : PA

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